Farmer explains how to reduce pesticides use by 90%

Pesticide Action Network Europe, 2016

Published on 9 Dec 2016, by PAN Europe

Read Alternatives Methods in Weed Management to the Use of Glyphosate and Other Herbicides, 10/2017.

Touche Pas à Notre Sécu

La sécurité sociale expliquée à ma petite fille

Court-métrage d’animation produit par le Centre d’Education Populaire André Genot, 2017.

La sécurité sociale, un brol d’assistés qui coûte trop cher ?

DES in Belgium

Postcard showing press archives

DES DiEthylStilbestrol Resources

Perturbateurs Endocriniens : du Poison pour Nos Enfants

Nos enfants sont- ils condamnés ?

RTBF Auvio, Questions à la une, 16.11.2017.

Ecoutez Tifenn, de l’association Réseau DES France, nous parler de la 3ème génération de victimes exposées au médicament distilbène, modèle de perturbateurs endocriniens.

Avec l’avènement de la chimie, les perturbateurs endocriniens ont envahi notre environnement. Ils sont partout : dans le plastique de nos cuisines, au coeur de nos ordinateurs, dans le moteur et la peinture de nos voitures, dans nos assiettes, et même dans l’air que nous respirons. Impossible d’y échapper !

Mais ces substances parasitent notre système hormonal et dérèglent notre organisme. Les scientifiques tirent la sonette d’alarme. Infertilité, obésité, trouble de l’attention, perte de mémoire et même cancer… Les pathologies qu’on attribue aux perturbateurs endocriniens explosent.

Le Distilbène DES, en savoir plus

Plus de transparence dans l’industrie pharmaceutique et des technologies médicales

Belgique, Ministère des Affaires sociales et de la Santé publique, 23/06/2017

BRUXELLES, 23/06/2017– A l’initiative de la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Maggie De Block, l’obligation de transparence des firmes pharmaceutiques et des technologies médicales est ancrée juridiquement. La décision d’exécution a été publiée au Moniteur belge, aujourd’hui, 23 juin 2017. Les firmes devront rendre publics tous les avantages et primes qu’elles octroient aux associations de patients et aux professionnels et organisations du secteur de la santé. Il s’agit par exemple du soutien à la formation des professionnels de la santé.
En 2015, les transferts de valeurs provenant de l’industrie pharmaceutique s’élevaient à plus de 138 millions d’euros.

Cette obligation de transparence est inspirée de la loi américaine « Physician Payments Sunshine provision » de 2010, mieux connue sous le nom de «Sunshine Act». Elle est inscrite dans le Pacte d’avenir pour le patient avec l’industrie pharmaceutique et le Pacte des Technologies médicales. La ministre De Block a conclu ces pactes avec les secteurs concernés, respectivement le 27 juillet 2015 et le 5 octobre 2016, dans l’intérêt du patient.

Les deux secteurs ont déjà pris des initiatives dans le passé pour communiquer ce type de données. La ministre De Block fixe maintenant cette obligation de transparence légalement et l’étend à l’ensemble des acteurs des soins de santé. La ministre De Block :

« Le citoyen a le droit de savoir si l’industrie pharmaceutique ou celle des technologies médicales ont un lien avec un prestataire de soins, et si c’est le cas, ce que comprend ce lien. »

Publication
Les citoyens peuvent consulter tous les transferts de valeur de manière simple sur le site internet betransparent.be. Ils sont classés par professionnel de la santé, par organisation de la santé, par association de patients et par entreprise.

L’ensemble des transferts de valeurs octroyés pendant l’année calendrier 2017 devront être rendus publics au plus tard le 30 juin 2018. Les firmes devront communiquer ces données chaque année. A côté de ces infos, les données suivantes seront également mentionnées : les investissements en Recherche & Développement, les frais de séjour lors de congrès scientifiques, les rémunérations de consultance, le soutien financier apporté aux associations de patients, etc.

Gestion
Le site sera géré par beTransparent.be, qui regroupe l’ensemble des acteurs concernés. L’agence fédérale des médicaments et des produits de santé (afmps) est chargée de la supervision des activités de beTransparent.be et du respect de la législation.

En Savoir Plus

Distilbène boîte bakélite

Medicapixiphilie, Vintage apothecary. Old tins

image de distilbene-bakelite
Medicapixiphilie collection, Alain Nassogne.

Le Diethylstilbestrol ou DES a été commercialisé via de nombreux noms tels que le Distilbène®, Stilbetin®, Stilboestrol-Borne®, Benzestrol®, Chlorotrianisene®, Estrobene® et Estrosyn® par exemple.

Nombre de sociétés ont promu et vendu leur médicament DES sous plus de 200 noms de marque différents.

Cette boîte ancienne en bakélite, Distilbène, porte le logo d’UCB Pharma.

Images de médicaments DES

Le Distilbène DES, en savoir plus

Guérissez l’industrie pharmaceutique

Pétition contre les prix prohibitifs des médicaments en Belgique

Vidéo publiée le 23 juin 2016 par la chaîne de Testachats.

Les prix demandés par les firmes pharmaceutiques pour leurs médicaments sont devenus exorbitants.

  • Avec d’autres organisations, Test-AchatsLe Défenseur des Consommateurs – exige des mesures pour enrayer cette spirale des tarifs à la hausse.
  • Montez au créneau avec testsachats.be pour des soins de santé solidaires et signez leur pétition!
LA Campagne de Médecins du monde
En Savoir Plus

Utilisation du Glyphosate interdite dans la Région de Bruxelles-Capitale

Le gouvernement bruxellois a validé l’interdiction de l’utilisation de pesticides contenant du glyphosate à Bruxelles, indique le cabinet de la ministre bruxelloise de l’Environnement Céline Fremault

Sur proposition de la Ministre de l’Environnement Céline Fremault, le Gouvernement bruxellois a validé ce 14 avril 2016 lors du Gouvernement Nature l’interdiction de l’utilisation de pesticides contenant du glyphosate à Bruxelles.

Le glyphosate est la substance active du pesticide bien connu RoundUp de Monsanto. Un produit classifié comme cancérigène probable par l’Agence internationale de recherche sur le cancer de l’OMS que les professionnels et les particuliers utilisent sans toujours utiliser les protections ad hoc et parfois en surdose. Il représente pourtant un réel risque pour la santé humaine et pour l’environnement.

PESTICIDES : L’UTILISATION DU GLYPHOSATE INTERDIT À BRUXELLES, Céline Fremault, Ministre bruxelloise, 15 AVRIL 2016.
Roundup image Mike Mozart.

Si les pesticides ont contribué à améliorer la maîtrise des ressources alimentaires et de la santé publique (en particulier dans la lutte contre les insectes ou contre les vecteurs de maladies par exemple), le revers de la médaille est rapidement apparu : des phénomènes de résistance chez les insectes, puis des troubles de la reproduction chez les oiseaux, ont montré de façon spectaculaire les limites et les dangers de ces substances pour l’environnement et pour les écosystèmes. Les dangers de ces substances ont également été identifiés sur les êtres humains. Ils seraient à l’origine de maladies tels que cancers, maladies neurologiques, diminution de la fertilité…

L’Agence internationale de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (Iarc) a classé le 20 mars 2015, cinq pesticides comme cancérogènes « probables » ou « possibles » pour l’homme. Il s’agit du malathion, du diazinon, du tetrachlorvinphos, du  parathion et du glyphosate. Pour les quatre premiers, la Belgique avaient déjà pris les mesures pour interdire leur commercialisation et leur utilisation. Aujourd’hui c’est au tour du glyphosate d’être interdit d’utilisation à Bruxelles.

L’avant-projet d’arrêté prévoit que le ministre compétent pour l’environnement puisse accorder une dérogation à l’interdiction notamment pour des raisons de santé publique, de conservation de la nature ou de conservation du patrimoine végétal, et ce, uniquement en dernier recours, lorsqu’il n’existe aucune alternative possible.

L’importance, pour les particuliers comme pour les professionnels, de réduire significativement l’utilisation des pesticides et de favoriser l’usage d’alternatives plus respectueuse d’un développement durable.”

souligne Céline Fremault, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargée du Logement, de la Qualité de Vie, de l’Environnement et de l’Energie.

Le Gouvernement Nature de ce 14 avril a permis aussi de valider plusieurs arrêtés relatifs aux pesticides :

  • L’avant-projet d’arrêté relatif à l’organisation de l’examen de base, de formation initiale et de la formation continue dans le cadre de la phytolicence (certificat pour l’utilisation professionnelle, la distribution ou le conseil de produit). Depuis le 25 novembre 2015, tous les utilisateurs professionnels et distributeurs de pesticides doivent être titulaires d’une phytolicence pour pouvoir utiliser des pesticides. Les formations, ainsi que l’examen de base, doivent être mis en œuvre par les Régions. Le certificat est délivré par le Service Public Fédéral Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement.
  • L’avant-projet d’arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale relatif au plan d’application de pesticides dans les espaces publics. Ce plan énumère les mesures nécessaires pour mettre en pratique une réduction progressive de l’utilisation des pesticides dans les espaces publics jusqu’au 31 décembre 2018 au plus tard. Il décrit également les mesures envisagées pour aboutir au respect de l’interdiction de l’utilisation des pesticides dans les espaces publics au plus tard le 1er janvier 2019.
  • L’avant-projet d’arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale relatif à l’affichage et au balisage dans le cadre de l’utilisation de pesticides. Préalablement aux opérations d’application des pesticides, les zones à traiter fréquentées par le grand public sont délimitées par un balisage et font l’objet d’un affichage signalant au public l’interdiction d’accès à ces zones.
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